- Le business olympique ne se préoccupe guère de l'emploi local mais il profite aux grands groupes disposant de leur propre main d'œuvre : les entreprises haut-savoyardes ne ramasseront que les miettes.
- A l'image d'Albertville, la fin des chantiers entraîne une baisse des investissements publics, faisant chuter l'activité des entreprises et le nombre d'emplois.
- A l'heure de la désindustrialisation, les pouvoirs publics en Haute-Savoie se rabattent sur les activités touristiques saisonnières génératrices d'emploi précaire.
- L'économie des stations fonctionne grâce aux emplois saisonniers qui sont souvent synonymes d'atteinte au droit du travail, de précarité et de conditions de logement difficiles.
- Malgré les budgets, l'organisation de JO ne peut se passer de "travailleurs volontaires" : 25’000 bénévoles à Vancouver, 70’000 prévus à Londres et 18’000 prévus en Haute-Savoie.
- De par son emprise sur des terres agricoles, l’organisation de J.O. détruit des emplois en déstructurant les exploitations agricoles.
- Si les JO génèrent de l'emploi et de la croissance, pourquoi ne sont-ils pas attribués systématiquement aux pays pauvres ?